Une douelle c’est un élément de paroi de tonneau, j’en récupère un lot d’une vieille barrique. Nettoyées, grattées, traitées je vais les faire revivre.
La douelle principale à un trou, celui de la bonde. Cette ouverture attise mon imagination.
A ma demande, Richard va me faire des découpes dans certaines. J’y installe ici ou là une petite forme de porcelaine, une céramique, un trésor de mes récoltes, ces petites choses porteuses d’âmes que je récupère et glane.
Des couleurs, des découpages, des collages, et chaque douelle raconte maintenant une autre histoire, loin des effluves de cidre.
Ce n’est pas une peinture, ce n’est pas une sculpture. C’est un objet qui reprend vie chargé des pensées que je ne peux exprimer par les mots qui s’enchaînent et s’associent lors de la réalisation.